



mise en page d'Etienne Théry des photographies suivantes :
- CHAPELLE SAINTE-MARIE DE NEVERS © GUIZIOU Franck / hemis.fr ;
- CHÂTEAU DE VITRê © RIEGER Bertrand / hemis.fr ;
- SALINE ROYALE D'ARC-ET-SENANS © HUGUES Hervé / hemis.fr ;
- ÉGLISE DE SAINT-NECTAIRE © GERAULT Gregory / hemis.fr ;
- CHÂTEAU DE CHAMBORD © ESCUDERO Patrick / hemis.fr ;
- GRAND PALAIS - PARIS © GARDEL Bertrand / hemis.fr ;
- CATHÉDRALE NOTRE-DAME - STRASBOURG © BRINGARD Denis / hemis.fr ;
- PAVILLON DE L'HORLOGE DU LOUVRE - PARIS © BORGESE Maurizio / hemis.fr ;
- MAISON CARRÉE - NîMES © MATTES René / hemis.fr ;
- CATHêDRALE SAINT-FRONT - PÉRIGUEUX © RIEGER Bertrand / hemis.fr ;
- êGLISE NOTRE-DAME-DES-CHAMPS - AVRANCHES © GUY Christian / hemis.fr ;
- MUSêE-BIBLIOTHèQUE - GRENOBLE © GUIZIOU Franck / hemis.fr
La Poste émet un carnet de 12 timbres-poste représentant des détails d'édifices remarquables.
Ce carnet intitulé « HISTOIRE DE STYLES - ARCHITECTURE - FRANCE » est, en 12 timbres, une petite histoire des styles architecturaux, comme le titre l'indique, grâce à 12 photos de détails d'édifices classés Monuments Historiques. L'Histoire s'arrête au début du XXe siècle, avec la verrière du Grand-Palais à Paris. De style romain, la Maison Carrée de Nîmes ; de style roman, l'abside de l'église de Saint-Nectaire ; de style baroque, le fronton de la chapelle Sainte-Marie de Nevers ; du XVIIe siècle aussi, mais de style classique, le pavillon de l'horloge du Louvre ; de style gothique, les arcs-boutants de la Cathédrale Notre-Dame à Strasbourg. De style Renaissance, les clochetons du chÂteau de Chambord. 2019 voit ses 500 ans. Certains édifices sont plus difficiles à situer dans le temps tellement ils ont en copié d'autres ou ont été remaniés. Les coupoles de la Cathédrale Saint-Front de Périgueux sont de style roman byzantin mais comportent des clochetons du XIXe siècle ; on peut croire à première vue que la façade de l'église Notre-Dame-des-Champs est gothique. Non, elle est néo-gothique, du XIXe siècle, comme la façade du musée de Grenoble est néo-classique, du XIXe siècle.
Le traité photographique en plans rapprochés fait jouer à la devinette : quel est le bâtiment, de quand date- t-il ? Une autre manière de regarder l'architecture en France.
Affranchissement Lettre Prioritaire 20g
fév.
2019

Photo Jacques Sassier, 1967 / © Gallimard
mise en page Valérie Besser
La Poste émet un timbre à l'effigie de Louise de Vilmorin à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, une femme qui a marqué son époque.
Brillante, élégante, séduisante, Louise de Vilmorin détestait qu'on la qualifie de femme du monde. « Cette réputation me porte sur les nerfs, parce qu'elle n'est pas vraie », confiait-elle, comme pour dissiper un malentendu. Il n'empêche. Son sens de la repartie, son panache, son allure éblouissent penseurs, artistes et politiques de l'époque. Orson Welles, Léo Ferré, Jean Cocteau, Georges Pompidou, Françoise Sagan, Jean Anouilh, etc., impossible de dresser la liste de toutes les célébrités qui se pressent aux fameux dîners du dimanche soir à Verrières-le-Buisson, dans sa maison natale.
Poussée par Malraux, Louise de Vilmorin publie un premier livre tout en finesse, Sainte-Unefois (1934), suivi du Lit à colonnes (1941), et surtout de Madame de (1951), un roman ciselé qui fut adapté au cinéma par Max Ophüls. Elle publie aussi des recueils de poèmes remarqués. Francis Poulenc, qui voyait en elle le pendant féminin d'éluard et de Max Jacob, mettra ainsi en musique Fiançailles pour rire (1939).
Née dans une famille de grainetiers et botanistes, Louise est entourée dès son plus jeune âge d'admirateurs, à commencer par sa sœur et ses quatre frères. Fiancée à Antoine de Saint-Exupéry, mariée à un Américain, dont elle a trois filles, puis à un comte hongrois, deux fois divorcée, cette virtuose de la séduction multiplie les conquêtes. André Malraux sera son dernier amour.
« L'écho du rire est un sanglot », disait Louise de Vilmorin. Derrière une apparence de légèreté, se cachait en elle une profonde nostalgie. Cette femme de lettres, dont la devise était « Au secours ! », a choisi de se faire enterrer, en pleine terre, près d'un banc, dans son royaume de Verrières. Victime parfois de sa légende, elle a marqué son époque et laissé une œuvre au style exigeant.
© La Poste - Fabienne Azire
Affranchissement Lettre Prioritaire 20g
fév.
2019

Création André Lavergne d'après photos :
Julie Le Mat (Dinant Belgique) et André Lavergne (Dinan Côtes-d'Armor).
La Poste émet un timbre de la série touristique illustré par les villes de Dinan en Côtes d'Armor et Dinant en Belgique jumelées depuis 66 ans.
André Lavergne illustrateur et graveur de nombreux timbres, a dessiné les monuments emblématiques de chaque ville.
Dinan la Bretonne domine fièrement la Rance et son petit port de plaisance. Dans cette ville au cachet médiéval on peut admirer la basilique Saint-Sauveur (12 s), les maisons à pans de bois, son château et ses remparts. Quant à Dinant La Wallonne, elle est située sur les rives de la Meuse, au pied de falaises escarpées. En contrebas, se trouve la collégiale gothique Notre-Dame de Dinant. Au sommet de la falaise, on découvre la citadelle de Dinant. édifiée en 1051, elle domine la cité. On y accède soit par 450 marches soit par un téléphérique figurant sur le timbre.
En juin 1953, à l'initiative du député René Pleven, qui avait découvert l'existence d'un autre Dinant (avec un T) en Belgique, une délégation composée notamment d'Ernest Punelle, adjoint au maire, et plus tard premier président du Comité de jumelage et d'amitié Dinan-Dinant, fut reçue par le bourgmestre de l'époque, Léon Sasserath, et ses échevins, Auguste Peiffer et Joseph Abraham. Parallèlement, un comité se formait, sous la houlette du syndicat d'initiative de Dinant. Celui-ci était présidé par Albert Remy.
En septembre 1953, la première délégation dinantaise, composée des protagonistes cités ci-dessus et accompagnée de jeunes danseurs de la Compagnie des Copères, se rendait à son tour en terre bretonne, à l'occasion de la semaine commerciale et dans le but de finaliser ce jumelage. André Aubert était alors maire de Dinan.
Voilà comment le destin des deux villes, Dinan la Bretonne et Dinant la Wallonne, se trouva lié.
Désormais, tous les deux ans, Dinannais et Dinantais parcourent réciproquement les 670 km qui séparent ces deux cités présentant des similitudes architecturales, patrimoniales et historiques, pour vivre de grands moments d'amitié et de convivialité.
Affranchissement Lettre Internationale 20g
fév.
2019